On repart pour l’expérience du Ben Nevis réduit après deux déceptions, à savoir un Signatory Vintage et un Jean Boyer. C’est ici Ian MacLeod qui nous offre cette édition qui fut embouteillée en 2012 mais qui reste toujours disponible…
Nez : on a un nez qui paraît d’ores et déjà bien gras. On a un peu de miel mais aussi un fruité assez notable (yaourt à l’abricot). Toutefois, ce n’est pas un nez trop alourdi. On a une note fraîche (crème chantilly), de l’agrume (orange) mais également du pain de mie accompagné de malt caramélisé. L’ouverture apporte de la vanille et une pointe florale (oeillet) et herbacée. La nouveauté est surtout le petit beurre qui empêche de verser dans l’amertume. Sans que l’on soit subjugué, c’est un nez plutôt efficace et qui conserve l’esprit de la distillerie. L’ajout d’eau (juste deux gouttes) permet d’apporter des notes de kiwi tout en conservant un joli équilibre. On y perd en complexité mais c’est plutôt flatteur.
Bouche : la texture est plutôt lisse même si l’alcool n’est pas parfaitement intégré.
On retrouve des notes de bitter à l’orange et de l’abricot avec une pointe de miel. Pourtant on sent un retour (inattendu) plus herbacé (bien amer) avec du cacao en poudre et de la noisette. On a également des notes de petit beurre qui viennent donner du liant et surtout qui font la balance avec la part végétale. On notera toutefois un peu d’alcool en seconde partie de bouche. Cela reste une bouche marquée mais qui n’est pas dénuée de charme.
L’eau ne change pas forcément la donne et la texture montre alors ses limites. L’alcool se fait toujours sentir ce qui dénote un défaut un peu dommageable tout de même. Cela reste tout à fait honnête mais ce n’est pas complètement abouti.
Finale : moyenne et plus difficile avec un peu de beurre mais surtout des zestes d’oranges amères. L’arrière-bouche est finalement plus suave que l’on aurait pu le penser, sur l’orange confite et l’abricot.
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