Si le récent Cask Strength ne nous avait pas emballé plus que cela, Benriach a déjà proposé des versions officielles intéressantes. Nous faisons donc un petit saut en arrière avec ce 16 ans réduit à 40%…
Nez : on commence pas des notes céréalières qui s’associent à des fruits (pêche blanche, pomme, poire). Le tout semble saupoudré d’un peu de sucre vanillé. Ce n’est pas un départ tonitruant ou original mais il y a des éléments mis en place. On perçoit par moment, de manière fragmentée, des odeurs iodées, légèrement fumées et très légèrement citronnées. Par ailleurs, si c’est un nez doux et plutôt huileux, il y a une sensation chimique et épicée un peu moins intéressante. On ne sait pas trop où l’on navigue jusque là mais cela reste correcte, malgré la faible puissance. L’ouverture offre des notes de bonbons Haribo.
Bouche : c’est doux en apparence mais c’est tout à fait schizophrène. D’une côté, on a un petit kick d’alcool malvenu, de l’autre un sentiment de dilution aromatique qui nous fait mal. Pourtant, on retrouve principalement les mêmes notes qu’au nez avec, en seconde partie de bouche, un sentiment d’amertume (bois, épices) trop prononcé pour nous faire rêver. L’équilibre et la générosité font un peu défaut.
Finale : L’alcool donne une finale moyenne mais une arrière-bouche un peu moins brillante. On repart sur un fruité léger (pommes, poires, sucre vanillé) mais surtout des céréales, des épices, du solvant (et de l’acétone) ainsi que du bois.
Leave a Reply