Ce Benromach avait fait une entrée remarquée dans le monde du Single Malt. Il était donc temps que nous en fassions une dégustation en bonne et due forme…
Nez : le nez est tout en rondeur. Si on a bien une fumée (foin, herbe, bois) qui est immédiatement reconnaissable, elle reste en retrait. On a de l’orange, du caramel mais également des abricots baignés dans du miel. On a ensuite du malt, du concombre et du métal chaud. Enfin, avec l’aération, on a un peu d’eucalyptus, de la pierre froide et des notes de chips (salés et vinaigrés). On a enfin une pointe de noyau de cerises. C’est droit et harmonieux, rien ne semble vouloir dépasser.
Bouche : la texture est bien grasse quand on sait que cela ne fait que 43%. On retrouve une fumée moins variée (végétaux) avec du caramel, du miel, de l’orange et du malt en première partie de bouche. La seconde est plus fraîche avec un retour de l’eucalyptus et de la pierre froide. Ce n’est pas un monstre de complexité mais c’est indubitablement fait pour être un daily dram efficace. La dimension un peu fondue/consensuelle minore par contre le plaisir lors de la première moitié de bouche, qui est un peu passe-partout.
Finale : la réduction se fait un peu sentir. La finale est courte mais l’arrière-bouche n’est pas en reste avec cette fumée légère (herbe, thé), du fer chaud, de l’orange et un peu de cuir. On sent aussi le retour de l’eucalyptus qui apporte un petit twist intéressant.
2 Comments
Bishlouk
26 février 2016 at 12 h 28 minNous sommes donc (pour une fois) d’accord toi et moi 🙂
Thomas
26 février 2016 at 12 h 58 minComme quoi tout arrive ! Il est certain que l’on n’a pas forcément les mêmes préférences au niveau des profils :).