Après ma mésaventure avec Bruichladdich, le sassicaia (vin italien) ne m’inspirait guère confiance. Voyons donc ce qu’en a fait Benromach avec cette finition de 18 mois dans leur série « Wood Finish ». Une expérience qui produisit 4000 bouteilles…
Nez : on reconnaît une tourbe légère qui se teinte de cuir tanné. Étant donné la puissance toute relative de ce dram, on a un nez qui n’est pas explosif. On a un peu de fruits rouges (cerise), de la cassonade et quelques apparitions d’oranges. Ensuite, les épices (paprika, poivre blanc et un peu de cardamome) et le chêne rejoignent un mélange plus banal (vanille, amande). Le nez n’est pas trop sec grâce à une pointe de miel. L’ensemble est harmonieux mais il manque malheureusement de hargne.
Bouche : on retrouve une bouche qui joue les contrastes. On part sur des notes de pommes (calvados) avec de la vanille et des cerises. Puis on a le chêne qui se développe avec les épices, du chocolat au lait avec un regain de fumée parfumée par du cuir et de l’orange. Cela manque clairement d’ampleur en bouche mais sa relative simplicité ne souffre pas de réels défauts.
Finale : c’est dommage que cela soit si court ! La persistance est assurée par la tourbe, la douceur de la cerise et une petite sécheresse issue du mélange du bois et des épices. Il y a également une légère acidité vineuse mais qui n’emporte pas du tout l’ensemble.
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