Black Rock – 2000/2012 – 57,7% – Cask 2 – Whisky & Rhum – Barbade

Nez : on a une délicate note de pâte d’amande qui vient avec une fumée mesurée légèrement iodée. Mais ce serait réducteur de se focaliser sur cet aspect. On a aussi de la menthe glaciale, de l’origan, du cuir, des épices (girofle, gingembre, poivre gris), du citron vert, de la bergamote, de l’ananas, une pointe de coco et de l’oeillet … Une complexité qui se fait par touche et qui profite de la puissance de l’alcool pour pleinement s’exprimer. Quelques notes de narguilé approfondissent l’exotisme de ce whisky qui conjugue des facettes très diverses. L’ouverture développe principalement le fruité et le floral et la fumée iodée devient un élément du décorum plus qu’une force expressive. Rien à redire jusque là, on est face à un rum parfaitement maîtrisé et qui ne donne pas des coups de semonce d’éthanol. L’eua tend à renforcer les agrumes ainsi que l’iode. Une forme minérale semble se détacher alors.

Bouche : c’est puissant et l’alcool se réveille avec cette note fumée/iodée presque charbonneuse qui vient envahir la palais. Les aromates (origan, herbes de Provence) viennent avec les épices (cannelle, girofle, muscade, poivre noir) alors que la réglisse et le chocolat noir font leur apparition. On retrouve aussi les agrumes et quelques notes florales plus indistinctes Cela mérite probablement un peu d’eau mais c’est fort agréable. L’eau renforce le chocolat qui devient lacté alors que les épices, étonnamment ne prennent pas trop leur essor. Une bouche fort agréable qui manque par moment de variété mais qui conserve un bel équilibre, surtout après l’ajout d’eau.

Finale : on est face à une finale plus sèche. L’aspect « tourbé » reste en fond alors que l’iode est plus présent. De même les épices viennent vraiment par dessus les notes plus fraîches. L’arrière-bouche est sur la caoutchouc, l’iode, la cannelle et le poivre.