Après les deux derniers Bowmore dégustés (ici et ici), on entame une nouvelle décennie sous le signe de l’indépendance. Ce Single Cask en fût de bourbon est limité à 230 bouteilles..
Nez : on a une part de végétation fumée avec de la poire, du raisin blanc et un peu de malt. Il y a aussi quelques touches d’encre d’imprimante et de pâte à modeler. Les notes de céréales apparaissent plus douces (biscuit) avec le temps tandis que le citron perce peu à peu. Ce n’est clairement pas le plus bavard des nez. Toutefois, l’effet pommadé qui vient avec l’aération est sympathique (effet fermier), venant avec une note de barbe à papa, de citron confit et de chocolat au lait. L’eau le rend plus souple avec un peu de fleurs blanches, des herbes aromatiques, du citron mais surtout beaucoup de fruits blancs et des bonbons Haribo (crocodiles).
Bouche : l’amorce végétale (tourbe et réglisse) est clairement sur le devant avec une sucrosité assez marquée. On retrouve du citron, du raisin blanc et quelques notes de malt réveillé par les épices (cannelle). Quelques touches florales (fleurs blanches) viennent aussi s’intégrer au tout. C’est un bloc aromatique qui avance donnant l’impression d’avoir un dram monolithique. Le menthol est aussi de la partie avec un déroulé qui, après aération, est plus sur le citron confit et la minéralité (pierre sèche). L’eau ne change pas réellement la donne. La texture est qualitative également.
Finale : c’est assez long mais toujours avec cette sucrosité un peu fumée qui charrie du citron et du raisin blanc. Le citron devient plus présent avec une approche de la minéralité qui est très appréciable. L’arrière-bouche n’est par contre par hyper puissante. Cela reste moyennement équilibré notamment au niveau du sucre.
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