Clamant haut et fort un joyeux « It’s only single malt (but i like it) », ce dram nous vient les terres belges de The Whiskyman. Ce Bowmore, le premier à avoir été sélectionné par l’embouteilleur, est toujours disponible pour environ 90€…
Nez : on a une jolie fumée froide (charbon) avec une proposition immédiatement iodée. On repart d’ailleurs très vite vers la mer avec du sel, des algues et de la pierre froide. Derrière cette apparence très monocorde, on retrouve nos marques : crème pâtissière, noisettes caramélisées, pâte d’amande et citron confit. L’ouverture apporte un rebondissement frais (menthe glaciale, eucalyptus), du beurre, des notes florales mixtes (hortensia en tête mais aussi fleur d’oranger). Il évolue finalement assez peu trouvant son rythme de croisière très rapidement. C’est très fluide et droit. Bref, très accessible. L’eau le rend légèrement plus austère mais ne bouleverse pas notre impression.
Bouche : on est surpris par l’arrivée d’alcool qui semble tuer l’entame avant qu’on ne retrouve la tourbe décrite au nez associée à du citron et de la crème pâtissière. On sent des fleurs blanches qui nagent au milieu du sucre blanc. C’est alors que le caractère plus austère arrive. La tourbe tire sur l’iode et les coquillages plutôt que sur le charbon. Le citron devient plus acide et se marie à de la pierre froide, des amandes effilées et quelques zestes de mandarine.
L’eau n’enlève pas complètement le brûlant de la bouche et nous amène un peu plus sur les fleurs blanches.
Finale : on finit sur une sensation un peu alcooleuse et un peu d’amertume épicée et florale. La longueur est bonne tout comme la persistance. L’arrière-bouche est bien salée sur les fleurs blanches, le charbon et le citron.
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