Après le réconfort du juvénile Bowmore 1998, on reprend un verre chez The Whisky Cask. Un Single Cask à presque 60%, voilà qui promet une dégustation mouvementée…
Nez : tiens, c’est assez calme. Serait-ce l’effet coercitif de l’alcool ? En attendant, les algues, le sel, la fraîcheur (menthol, camphre) viennent avec un peu de pierre humide, de sel, d’ananas caramélisé et de vanille. Pourtant, tout semble lointain et difficile d’accès. L’ouverture compose avec plus de citron (limoncello), des amandes, du miel et on gagne même un peu d’abricot. L’eau apporte plus de tendresse à ce nez, qui se fait plus crémé avec de la pâte à tarte.
Bouche : c’est bien rond et huileux avec une belle puissance végétale. Comme au nez les algues et le camphre sont là mais l’eucalyptus et le thym viennent en renfort. Un peu de poivre blanc, du sel, du malt caramélisé et du citron confit complètent ce profil assez droit qui s’enrichit de pierre humide. Toutefois, on notera que la puissance alcooleuse masque le profil en l’état. On ressent également une douceur miellée et de l’ananas. La dilution offre une tourbe végétale qui laisse respirer le profil, bien adouci par sa gangue de miel. Le limoncello, les herbes aromatiques légèrement fumées sont également présents. Il y a une légère amertume sèche et salée mais elle n’empiète pas sur les agrumes ou les fruits secs qui s’invitent en fin de course (amandes, noix).
Finale : c’est finalement assez rond avec du miel, de l’ananas et une tourbe végétale (camphre, réglisse, fumée iodée). Le citron est déposé sur l’arrière-bouche avec une jolie rétro-olfaction fumée teintée de bois vernis et de réglisse. Elle est plutôt longue et durable mais nécessite un ajout d’eau pour vivre.
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