Les Bowmore ont souvent la jeunesse éclatante et ce 9 ans avait donc de quoi nous faire saliver. Reste à savoir si la sélection de ce fût d’Islay a abouti à un beau whisky, sous la houlette de The Whisky Lodge…
Nez : on sent que l’on va droit au but. On a une fumée iodée accompagnée de cuir tanné. On a alors des algues qui font ressortir le caractère insulaire de ce Bowmore. On a des notes d’olives vertes, ce qui nous amène sur le terrain de prédilection de Caol Ila… Cet esprit très Islay se marie à un fruité simple et assez jeune partant sur la poire, la pêche avec une corpulence qui rappelle un compromis entre châtaigne et encaustique. Une pointe d’abricot à la crème et des herbes de Provence viennent clore les débats. Un nez qui évolue finalement vers un joli combo tourbe-fruit.
Bouche : on a une belle présence même si on a connu des drams plus gras. La tourbe est légèrement fumée avec de la torréfaction (chocolat) et une pointe minérale mais laisse de la place pour exprimer son caractère marin (algues, iode). On prend également un bon zeste d’agrumes (citron) afin de donner un peu de gourmandise avant que l’abricot et la poire ne fassent leur retour accompagnées d’une pointe de cumin. Une bouche bien équilibrée et qui sait aller droit au but avec chaleur.
Finale : la longueur est bonne et retombe sur le sucre du fruit (abricot) avec une dominante marine et citronnée. L’arrière-bouche reprend un peu du poil de la tourbe (fumée) avec quelques aromates en sus.
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