Alors que nous avions beaucoup aimé le Glen Scotia sorti dans la même série, nous avions quelque peu déchanté lors de la dégustation d’un autre Bowmore maison (1997/2012). De quel côté, la balance va t-elle donc pencher cette fois ?
Nez : on est directement mis dans l’ambiance. On a une tourbe maritime, fine, tournant autour du sel, de la craie et des anchois. Évidemment, la subtilité de cette tourbe permet à d’autres arômes de prendre leur essor. On commence par des agrumes allant du pamplemousse au citron puis on passe par des fruits blancs (poires à la vanille) avant qu’un peu de poivre ne relève le plat. L’ouverture apporte quelques notes végétales tirant sur le thé vert japonais (légèrement iodé donc) et le baume du tigre, le malt caramélisé avec un peu de fougasse aux olives. L’eau (une goutte) le neutralise un peu avec un jus de poire et de la tapenade qui se font plus oppressants. Un joli nez, pas de doute là-dessus.
Bouche : la texture est soyeuse avec une toute petite pointe d’alcool mais des arômes bien marqués. On commence toujours par la tourbe qui est plus sur les algues agrémentées de notes marines (c’est bien salin) et médicinales. On a alors des agrumes en milieu de bouche (pamplemousse sucré, citron) avant que la craie n’emplisse l’espace avec du sirop de poire. Le poivre apporte par contre pas mal de sécheresse avec, pourtant, une pointe d’ananas.
L’ajout d’eau gomme ses défauts (sécheresse déduite) tout en apportant une percussion supplémentaire.
Finale : moyenne mais avec une bonne persistance. On a un regain de poivre, de la poire vanillée, des notes de suie et d’algues. C’est frais mais un peu sec à nouveau. Avec de l’eau, la finale devient longue et gagne du poisson blanc. L’arrière-bouche connaît un regain de calcaire et d’eucalyptus (surtout avec de l’eau).
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