Les belges de The Whisky Mercenary sortait l’année dernière ce Braeval. La distillerie du Speyside ouverte en 1974 par Chivas s’appelait alors Braes of Glenlivet et devait servir au blend. Depuis, Chivas a changé son nom et l’a vendue à Pernod-Ricard. Après avoir été silencieuse de 2002 à 2008, une renaissance chez les indépendants est-elle possible ?
Nez : on a un nez assez accessible avec du miel, un peu de crème à la vanille et quelques fruits. On a un peu de coco, de la banane bien mûre, des notes de sucre roux et quelques fleurs blanches un peu disparates. L’ensemble reste assez discret et fondu. L’ouverture apporte un peu de marshmallow ainsi que de l’orange. Il y a alors un certaine acidité qui plane et qui est un peu désagréable. C’est quand même assez mou bien qu’une note crémeuse se détache avec le temps.
Bouche : la texture est assez douce mais pas grasse, l’alcool connaît une intégration correcte mais pas impérissable. On est encore sur quelque chose de doux avec des fruits jaunes (abricot), du melon et de la banane. C’est toutefois plus épicé avec de la girofle et une pointe de boisé ciré qui s’accompagne d’orange en seconde partie de bouche. Encore une fois cela s’enferme quelque peu dans la linéarité même si c’est agréable à boire.
Finale : la longueur est moyenne. Les saveurs sont un peu diffuses allant de la mandarine à la girofle jusque dans l’arrière-bouche qui tire aussi sur l’ananas et le grain.
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