Si l’édition 1969 issue de chez Signatory Vintage nous avait fortement déçus, le Legacy II officiel était pour le moins réussi. Nous revenons donc à la charge avec ce 1970 limité à 4200 bouteilles provenant de fûts de bourbon de premier remplissage…
Nez : malgré un voltage peu élevé, l’expressivité est au rendez-vous. Dans une ambiance douce (pointe de miel floral), on retrouve un bon kick fruité. On perçoit du melon, des pommes au vin blanc et du jus d’abricots mais également des tendances exotiques explorant les parfums de lait de coco et de mangue. Une pointe acidulée entre les groseilles, les feijoas et les grenades se démarque alors. Ensuite, un peu de vanille et d’iode se rassemblent avant qu’une pointe de pâte d’amande et du malt ne se frayent un chemin. Sa légèreté ne le rend pas spectrale mais nous offre un nez élégant et ciselé. Avec un peu de patience, on distingue du chèvrefeuille, de la coco grillée, de la colle Cléopâtre mais aussi une note végétale, qui tient à la fois des feuilles mortes, de la sauge et du thé vert chinois. Un départ franchement prometteur.
Bouche : on a une jolie douceur miellée pour entamer cette bouche. On découvre à nouveau du melon, des pommes au vin blanc, du lait de coco, de la vanille et de l’iode. On passe ensuite sur des notes de pêches blanches, du malt et ces fameuses feuilles mortes accompagnées par une pointe de laurier, de menthe et de chèvrefeuille. Le tout est d’une extrême fluidité et les saveurs arrivent par touches délivrant un continuum élégant. Une bouche qui ne s’éparpille pas mais qui fait preuve d’une belle justesse.
Finale : elle est moyenne mais conserve une belle persistance. Les notes de lait de coco, de vanille et d’iode s’accommodent très bien des touches de melon, de pommes, du malt, de poivre blanc et de thé vert. L’arrière-bouche est plus végétale et demeure fraîche avec des abricots, des herbes coupées, de la menthe, du thé vert et un retour acidulé (similaire au nez).
Music Pairing : Roberta Flack – Killing me softly
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