Nous possédons là, la version la plus récente et le seul haut degré des Bruichladdich 1992 sortis chez AD Rattray. Ce fût 3800, au prix de sortie assez bien placé (moins de 100€), avait de quoi interpeller…
Nez : c’est très volatile, éthéré avec une présence d’alcool qui s’évapore rapidement. Il y a des touches de levure, de savon à l’amande puis ce sont les fruits blancs qui deviennent maîtres du nez avec des pommes et des poires. Il y a également des notes biscuitées mais surtout des céréales au premier plan (lin, blé) avec des aiguilles de sapin. L’ouverture venant, la vanille fait son entrée avec une sorte de crème anglaise aigre. Cela fait très jeune avec une consistance crémée. Ce nez est ennuyeux quand l’on sort des notes de conifère. L’eau permet de faire sortir des épices et un peu d’agrume.
Bouche : de manière cohérente, on retrouve cet archétype jeune (fruits blancs, vanille) agrémenté d’épices un peu sèches qui n’étaient pas décelables au nez. On arrive aussi sur un mélange miel/crème mais les arômes semblent être un écho lointain et inaccessible. De par cette absence, on sent l’alcool alors que l’intégration n’était pas mauvaise en soi. L’eau renforce l’alcool mais pas les saveurs. On bannira donc cette pratique quitte à rester sur une bouche très discrète.
Finale : on n’a plus grand chose si ce n’est un peu de pommes et d’épices. C’est assez court et peu persistant.
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