Bruichladdich est née sur Islay, en l’an 1881. Jim McEwan, l’homme supervisant la production, a opté ici pour des fûts de bourbon pour affirmer le caractère de malt non tourbé issu de la culture écossaise…
Nez : c’est assez puissant avec de la crème de noisette, du miel, de légères notes de bacon (un peu dissonantes). Ensuite, le sucré revient avec de l’amande et de la pâte à tarte. C’est alors épicé (piment, paprika) avec un peu de citron. Cela devient plus fondu et moins gourmand avec le temps malgré l’apparition d’un peu de fruits jaunes (abricot).
Bouche : c’est assez explosif mais très lié avec du citron, de la noisette, de la vanille, de la pâte à tarte et du piment. Un peu de boisé apparaît alors mais la chaleur de l’entrée de bouche est assez couvrante. Il ne faut ajouter que quelques gouttes pour lui enlever ses petits travers d’éthanol mais le boisé reste un peu trop marqué en seconde partie de bouche. C’est correct mais cela manque de caractère.
Finale : on a du citron et de la vanille tandis que la chaleur épicée donne un peu de poids au tout. Ce n’est guère long. L’arrière-bouche revient sur une amertume diffuse et des notes de savon.
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