Bruichladdich a su trouver son public, notamment via sa gamme officielle aux couleurs flashy. Chris avait plutôt apprécié le Laddie Classic Edition_01 et on devait donc passer sur le grill ce Laddie Eight, dernier né de la distillerie…
Nez : on est sur quelque chose de très léger, avec une pointe fromagère. On navigue dans la plaine avec des touches florales (acacia), une bonne dose d’orge ainsi que des embruns. Les fruits sont aussi de la partie mais reste sur la gamme juvénile avec des fruits blancs frais. L’ouverture nous ramène sur la végétation avec des herbes coupées. On a alors un peu de kiwi (qui s’évanouit souvent), de la vanille et un peu de sucre blanc sur lesquels vient se greffer du citron. C’est plutôt intrigant même si ce caractère « light » ne lui donne pas assez de vivacité. L’eau apporte beaucoup de céréales avec du beurre. Une dilution sans plus-value.
Bouche : la texture reste assez souple avec un caractère tout aussi léger qu’au nez. Ce n’est pas mauvais mais cela manque encore de franchise lors de l’attaque bien que le développement soit plus appréciable. On poursuit avec des poires et des pêches au sirop qui viennent avec du malt, de la vanille, du poivre blanc et du pamplemousse (bien sucré). La seconde partie de bouche repart sur les notes herbacées (et plus salées) et des fleurs blanches (associées à de l’acacia). Les fruits ont pris une forme plus sucrée également (sirop). Le tout parvient à nos papilles avec de du bois brûlé. Une bouche plutôt complexe, accessible mais qui paraît tout de même bien lisse quand tout vient ensemble. Frustrant. L’eau ne lui donne guère plus de relief même si on a quelque chose de plus impactant au niveau du ressenti.
Finale : moyenne mais avec une persistance sympathique, elle devient plus herbeuse alors que l’on retrouve du pamplemousse, du poivre blanc et du sel pour terminer notre course. L’arrière-bouche plus sèche amène céréales et herbes amères.
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