Après un Laddie Eight qui manquait de prise de risques, nous revoilà chez Bruichladdich avec cette édition ayant généré pas moins de 18 000 bouteilles. A une soixantaine d’euros, est-ce une valeur sûre ?
Nez : cela semble assez homogène. Du malt légèrement crémé et caramélisé, des pommes vertes, un peu de sel et de vanille. Le miel et des notes de primevères associés à un peu de chocolat au lait se dessinent alors. C’est doux et tendre, d’une grande accessibilité. L’ouverture apporte un peu de bananes déshydratées, des pêches blanches et quelques touches de sciures de bois. Le caramel au beurre salé prend alors plus d’ampleur. Une pointe d’eau ajoute de l’infusion à la verveine.
Bouche : la texture n’est pas franchement grasse mais on a suffisamment d’étoffe au niveau des arômes : malt, crème fraîche, melon, orange et citron. C’est de nouveau très doux avec une seconde partie de bouche plus intéressante : verveine, épices (piment, gingembre), amandes, chocolat au lait et raisins blanc. C’est une bouche bien conçue et qui utilise à bon escient son titrage alcoolique. C’est assurément réussi et bien équilibré même si le consensus des saveurs semble trop poussé. L’eau lui donne un peu plus de densité et un aspect malt-caramel au lait-chocolat qui nous donne un peu plus de corps.
Finale : moyenne avec la douceur des céréales, saupoudrées d’un peu de fruits assez neutres et vanillés (raisins blancs, melon blanc). Les agrumes et la vanille arrivent avec un iota de fumée sur l’arrière-bouche.
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