Alors que l’on avait été moyennement emballé par le 33 ans, cask 92, de chez Whisky-Doris, on change ici notre fusil d’épaule avec ce fût de bourbon sélectionné par James MacArthur….
Nez : ces vieux Bunnahabhain savent parfois être très doux. Les fleurs (magnolia notamment) commencent les hostilités avec des pommes vertes, une pointe de miel, de cacahuètes et d’amandes. Les saveurs sont un peu light et on a l’impression d’avoir un dram un peu léger. On a alors du malt, un brin de chocolat mais aussi des épices (cardamome, gingembre). Il y a une forme fondue qui semble émerger et on sentira l’apport des touches de vernis et d’agrumes. C’est plutôt homogène, un peu mou mais pas désagréable après aération.
Bouche : ce n’est tout de même pas le whisky le plus vigoureux du monde. Un peu comme au nez, les arômes semblent légèrement passés. On a des pommes, des noisettes, du malt ainsi qu’un peu de miel. En fond, on retrouve la cardamome et le gingembre qui donnent un peu d’allant à l’ensemble. La seconde partie de bouche est plus fleurie avec un léger caractère capiteux qui s’associe à des pommes à cidre, de l’orange, du bois et une pointe de poivre blanc. Si prises indépendamment les unes des autres, les saveurs diluées ne nous réjouissent pas plus que cela, c’est une bouche fonctionnelle à défaut d’être riche.
Finale : elle est plutôt courte et cela manque d’énergie. On retrouve bien les pommes, un peu de fleurs, d’orange et de chocolat. Les épices reviennent sur l’arrière-bouche pour assaisonner les pommes. La persistance est plutôt correcte.
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