Si on a tendance à louer les vieux Caol Ila de par leur subtilité, la réduction ne semble pas toujours adaptée. Pourtant ici, la douceur est de mise avec ce bel embouteillage de l’ancêtre Cadenhead…
[ads2]Nez : on a de la frangipane, une pointe de fumée (légèrement carnée, iodée), de la crème de marron, de l’alcool de mirabelle, de l’orange confite, de la bergamote, des notes de beignet au sucre et une petite touche de térébenthine. Un nez très sucré mais parfaitement équilibré, jamais écœurant, sans avoir recours à la fraîcheur végétale. Assez décalé, avec de la personnalité : C’est vraiment beau.
Bouche : on a une belle texture ample avec beaucoup de noisettes torréfiées (de la fumée huileuse), de la liqueur d’orange, puis de belles notes de bergamote. C’est bien équilibré encore une fois bien que cela aurait mérité une plus grande complexité pour nous ébaudir complètement. De plus, la seconde partie de bouche est en plein contraste, plus épurée que l’entame très gourmande et automnale.
Finale : la finale est longue sur la fumée se poursuit sur la bergamote (infusion marquée) avec une amertume présente. Quelques épices comme la muscade font leur apparition en addition de la noisette et d’arômes torréfiés (café léger). L’arrière-bouche revient sur la fumée et la bergamote.
2 Comments
red71
1 décembre 2014 at 21 h 37 minIl y a 637 bottles mais est-ce le cask 637 ?
Thomas
2 décembre 2014 at 7 h 24 minEn effet, la seule confirmation est le nombre de bouteilles. Je n’ai pas eu le produit entre les mains et j’ai donc épuré la présentation.
Merci à toi Red ;).