Un Caol Ila sélectionné par La Maison du Whisky parmi la pléthore de fûts de Signatory Vintage ? On peut se dire que c’est un programme prometteur et nous allons voulu vérifier si ce hogshead limité à 385 bouteilles de 50cl emportait tout sur son passage…
Nez : quasiment aucune fumée n’est perceptible et on a une note d’antiseptique assez nette. On retrouve des bandages, un peu de thuyas… La tourbe est brutale et ne fait pas de quartiers. On a du mal à inhaler autre chose même si une patte sucrée apparaît. On retrouve du sucre vanillé, du paprika, de la pomme et de l’amande. On perçoit après quelques minutes un peu de fleur d’oranger, pas mal de pierre froide et des touches de lessive. Ce n’est pas la folie mais c’est tout à fait acceptable.
Bouche : à l’aveugle, on ne parierait pas sur Caol Ila. Certes la texture est correcte et l’alcool n’est point agressif mais c’est un Caol Ila un peu rustre. On a de fortes notes de pierre froide (celle qu’on perçoit sur certains thé vert) qui se combinent à l’aspect médicinal du nez. On commence alors à avoir un peu de citron confit, de la menthe et un peu de malt sucré. La complexité n’est clairement pas le but tandis que l’on ressent une pointe de bonbons à la violette. L’eau ne change rien au profil mais a tendance à le rendre plus abrupt.
Finale : c’est moyennement long avec une persistance portée par la tourbe. C’est plus salé et citronné que la bouche. L’arrière-bouche laisse entrevoir une touche plus charbonneuse.
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