Alc-hem-ist a été fondée par Gordon Wright, qui fait partie de la famille Mitchell, détentrice de Springbank. Alc-hem-ist, qui s’est aussi essayé au calvados et à l’armagnac, présente ici un jeune Caol Ila des 90’s réduit à 46%.
Nez : un nez qui va droit au but avec une tourbe bien grasse, faite de feu de bois attendri et d’embruns assez puissants. Derrière cette façade forte, les senteurs sont difficiles à discerner. On a de la mie de pain, du cassis mais également du citron et du thym. L’ouverture efface un peu la tourbe afin de laisser perler les autres arômes. Avec l’ouverture prolongée, l’aspect salin se montre plus résilient que la fumée et l’ensemble devient alors doux. On dérive alors sur le duo algues-agrumes qui maintient le thym avec un peu d’abricot au sirop. Un nez au final assez sympathique bien que les parfums soient parfois tenus et un peu trop sucrés.
Bouche : la bouche explose bien dans un premier temps avec une présence d’alcool un peu marquée. On a alors un condensé suivant les parfums du nez et, pouf, plus grand-chose à se mettre sous le palais. Cette rétractation de texture est très surprenante car, de manière abrupte, tout semble aspiré ne laissant qu’une tourbe à la fois fumée, terreuse et marine à la fois. Cette bouche est plutôt bancale et ne développe quasiment plus rien en seconde partie de bouche, si ce n’est pas mal de thym et un peu de pomme verte. L’alcool est moyennement intégré et c’est une bouche aussi ordonnée qu’une chambre d’adolescent que l’on obtient.
Finale : forcément assez courte autour d’une tourbe sans superflu, un peu de chocolat et de thym. La persistance de la fumée sauve un peu les meubles car il ne reste plus grand chose si ce n’est un peu de pomme verte.
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