Caroni, fermée depuis 2002, est une des égéries de l’embouteillage indépendant. La distillerie a pour habitude de produire des rums massifs et typiques. Celui-ci a passé 12 ans à Trinidad avant son rapatriement pour 5 ans au Royaume-Uni…
Nez : on commence par ses notes d’acétone. Cela reste pour l’instant assez léger avec de l’ananas, de la pêche blanche. On découvre alors des notes de paraffine, d’encens boisé ainsi que de la coriandre et des fruits d’eau (pastèque, melon). L’ensemble est assez tendre et agréable pour le moment. Les notes plus chimiques se montrent assez entêtantes. L’ouverture apporte duwhisky de grain avec un peu de muscade. Le fruité n’est plus sur le devant de la scène après quelques minutes même s’il apporte toujours une jolie sucrosité.
Bouche : on retrouve bien en entrée de bouche ces notes d’acétone. La texture est soyeuse tandis que le relais est pris par des épices (cannelle, poivre gris) et du bois. C’est assez étroit comme palais pour débuter. La seconde partie de bouche reprend des notes d’abricot sec et de melon. Toutefois on revient rapidement sous la coupe des épices. Il y a par contre une belle chaleur dans l’ensemble et une vraie expressivité.
Finale : la longueur est bonne. On a toujours une certaine chaleur (poivre noir) et des dattes. L’arrière-bouche est sur le fruit sec (abricot et dattes séchés) allié à des épices.
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