Caroni ne redescend toujours pas de son petit nuage de popularité. Comme Velier est dans le même cas et qu’il s’agit d’une des 3 versions pour le 60ème anniversaire de La Maison Du Whisky, la hype était à son comble…
Nez : on a cette note pétrolifère et de pâte à modeler qui arrive avec des oranges, des noisettes et des amandes en poudre. On a alors du sucre roux qui arrive avec une note de quatre-quarts. Le bois assez sec apparaît dans notre champ olfactif ainsi que le menthol et l’huile essentielle de citron. Cela semble assez doux de par sa composante sucrée mais il y a clairement quelque chose de plus sec qui se met en branle. Le bois bien vernis est rejoint par le graphite et les épices (cannelle). Un nez plutôt pas mal mais réellement bourrin. L’eau a bien entendu un effet apaisant mais il ne nous laisse guère plus de perspectives, les notes principales étant profondément ancrées. On découvre nonobstant une pointe de cuir, d’ananas et de chocolat dans un fondu qui lui ôte un peu son côté pataud.
Bouche : toujours pas de quartier et une amplitude indubitable. On a un bon kick d’oranges dès le départ puis le déséquilibre s’en mêle. On a d’un côté les hydrocarbures, le sucre et les oranges et de l’autre une bonne bûche de bois accompagnée de cannelle. On retrouve aussi tout du long de la citronnelle et du menthol. Ces deux dernières saveurs ont un effet salvateur, en calmant l’aspect plus monobloc sec et sucré qui s’annonçait. La dilution nous simplifie la tâche au niveau du sirotage mais cela ne se complexifie guère, malheureusement…
Finale : le bois et les épices (cannelle, girofle) arrivent massivement avec une astringence bien trop marquée. Il n’y a guère que l’orange, les fruits secs (amandes, noix) qui sont de retour. Toutefois, on notera que la longueur est appréciable et que la persistance, plus fraîche, rompt partiellement avec la chaîne de sécheresse entamée auparavant.
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