Carsebridge – 1964/2017 – 52yo – 40,8% – Dramfool

Nez : finesse et fraîcheur semblent au rendez-vous. Sans grande surprise, on a de l’ananas frais, une légère bruine de solvant et de coco. Le tout vient avec des notes de bois noble mais également une note d’encaustique recouverte de lait d’amande. On a alors du kaki qui intervient, les épices (carvi, cardamome, cannelle) venant se poser assez délicatement sur l’ensemble du profil. L’ouverture apporte du menthol, du citron vert et de la liqueur d’orange mais on découvre aussi une touche de miel, de crème aux œufs et de pistaches. L’ouverture prolongée ajoute quelques éléments : lait concentré sucré, romarin (note précise) et encens. Il faut avouer que c’est extrêmement charmeur bien que le petit manque de puissance nous oblige à nous imprégner du verre pour en profiter au maximum.

Bouche : la texture est un peu limitée tout comme la puissance mais sans que l’on soit dans la platitude aqueuse. Ainsi, on retrouve une très jolie offre qui part de l’exotisme fugace (ananas, kaki, coco) avec des notes d’encens et de cèdre bien maîtrisées. Ensuite, quelques notes de lavande et de romarin arrivent avec quelques herbes fraîches, de la cardamome et un peu de citron vert. Une bouche très joliment composée, avec à la fois la douceur fruitée et la légèreté végétale. La précision est un plus incontestable.

Finale : c’est malheureusement un peu court mais plutôt persistant. On a une terminaison réussie qui est faite de fraîcheur, des fruits (mangue, ananas), de citron vert, de cèdre et d’encens. L’arrière-bouche est plus fraîche avec du menthol qui accompagne du citron vert, du bois et quelques épices (similaires au nez).