Les Clynelish 1982 ont fait leur preuve et cela faisait un petit moment que l’on ne s’y était pas replongé. Cette version limitée à 256 bouteilles a vieilli dans un ancien fût de bourbon nous ramènera t-il vers un temps béni de la distillerie ?
Nez : on part sur un joli miellé qui s’adjoint les services d’une fraîcheur non négligeable (minéralité légère, menthol). L’ananas rôti (caramel présent) et un peu de pop corn arrivent alors. Cela devient très beurré (avec la sensation d’être au-dessus d’une plaquette) avec du pain toasté et des fleurs blanches. L’eau le rend plus floral, plus minéral, avec un peu de bergamote et du pralin. Le beurre est toujours aussi présent et couvre un peu les arômes. Toutefois, il y a une belle énergie qui est développée sans que l’on soit dans le stéréotype.
Bouche : on a pas mal de miel avec de la mangue et toujours avec beaucoup de beurre (trop pour une expression optimale). La seconde partie de bouche est légèrement plus austère avec de la crème fraîche et des agrumes associés à du poivre de timut et une touche de pierre humide. L’eau le libère avec beaucoup plus d’agrumes autour du miel avec du kumquat et toujours ce joli poivre de timut. L’alliance de crème et de miel se fait avec toujours de l’exotisme (mangue verte, banane, ananas rôti) et quelques fruits jaunes. L’amertume ressort mais cela lui donne du caractère en complément du citron confit. Une bouche contrastée et bien grasse.
Finale : c’est long, miellé et beurré avec une composante citronnée non négligeable. La persistance est douce mais appréciable. L’eau permet d’avoir des citrons confits, de la minéralité, du miel et de la grenade.
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