Clynelish et The Whisky Cask, deuxième. Après le 1997 Cask 5742, solide mais pas transcendantal, on réitère l’expérience du fût de bourbon avec un nouveau single cask…
Nez : le miel et la pierre froide se font remarquer, avec une certaine puissance. C’est salé et bien frais : on part de la camomille (et de la primevère) pour arriver sur la menthe, le jardin mouillé, le pin et le thym. Un peu de citron, pas mal de vanille, du caramel avec un fruité minimaliste (tarte à la poire). On retrouve aussi un peu de fumée (suie) et de pêches cuites avec l’aération. Un Clynelish qui délivre ses marqueurs mais dans un esprit printanier. Plutôt engageant. La dilution ne change pas le cap mais donne une idée de ce que va donner la bouche, avec un regain de citron et de végétation variée. La cire, elle, fait son apparition de manière palpable. Il faut reconnaître que c’est séduisant.
Bouche : c’est bien rond (probablement l’effet du miel) avec une image contrastée. On a bien les fruits en fond, la vanille et le caramel tandis que c’est le citron (fruit et bonbon type Ricola) qui prend rapidement l’ascendant avec un peu de pomelo, des herbes fraîches (l’effet jardin mouillé est encore là), un peu de thé vert, de la coriandre et de la menthe. Il ne faut pas craindre les alliances agrumes-végétation mais c’est une belle bouche qui arrive sur la finale tout en calme (minéralité). L’eau le rend un peu plus serré mais avec une balance toujours maîtrisée. C’est une bouche très clean et lisible.
Finale : elle est moyenne avec un aspect citronné salé qui tire sur le thé légèrement beurré. L’arrière-bouche est très fraîche (fougère, herbe coupé) et on ressent l’amertume de l’agrume qui se pare d’un peu de boisé et de suie. On a à ce stade un léger retour sur la pêche et des amandes.
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