Les nouveaux Orcines, provenant du shop lyonnais The Whisky Lodge, sont sortis. Ce single cask réduit à 46% est un Clynelish 1997. Quelques-uns furent chroniqués, comme ces Signatory Vintage Cask 12388 ou 4624+4625. Globalement nous fûmes rarement déçus…
Nez : on démarre clairement chez Clynelish. L’alliance de la cire typique et des agrumes (bonbons à l’orange et aux citrons) est suivi par quelques touches d’abricots cuits. On découvre alors un pendant plus gras, fait d’huile à beignet. On passe alors sur du jus de citron, quelques iotas de minéralité et des épices (poivre vert, muscade). L’ouverture laisse un espace à la brioche, au beurre noisette, aux levures et au malt. On a également de la pâte d’amande et un peu de sucre raffiné. On tient donc une belle entrée en matière, gourmande mais par instant parasitée par le sucre. L’ouverture prolongée nous emmène sur un terrain plus neutre, une forme de méli-mélo agréable : rondeur des fruits jaunes, acidité sucrée des bonbons aux agrumes, épices douces et fraîcheur végétale (tirant sur les baies de genévrier). Un nez assez équilibré et typique mais qui reste un brin frustrant.
Bouche : on a une jolie texture bien que la dilution se sente à l’entrée en bouche. Ensuite, la patine miellée se développe avec les fruits jaunes (pêches, abricots) et les agrumes (citron, mandarine). Le sucre raffiné n’a pas disparu mais son impact reste heureusement transitoire. La seconde partie de bouche repart sur les agrumes avec des noisettes et du beurre pâtissier. Enfin, on découvre sur le tard des épices (poivre de Sichuan, carvi) et un peu de fraîcheur (arômes Chlorophylle). Une bouche directe et qui, après une entame timide, devient plus ample.
Finale : elle est moyenne mais la persistance est pertinente. Il faut dire que les épices se font plus présentes (pointe de girofle en sus) et portent cette coda. Les agrumes de confiserie, la pêche, la noisette et la cire débouchent sur une arrière-bouche assez citronnée et fraîche, avec un soupçon de chocolat noir, de lys et de sel. Pour le moins efficace.
Music Pairing : The Brew – Gin soaked loving queen
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