Clynelish – 1997/2013 – 16yo – 56,2% – Cask 10874 – Hunter Laing – Douglas of Drumlanrig

Nez : l’immédiateté semble le caractériser. Mielleux, prêt à toutes les flatteries pour nous convaincre de son bien-fondé. On commence par l’exotisme (kaki, coco, banane, ananas). On a alors de la coco grillée, tirant sur le praliné, avec du lait concentré sucré, le miel d’acacia et la note bien beurrée d’un sablé breton. Le menu, comme vous pouvez le voir, est assez riche mais on ne peut pas dire que l’on arrive à saturation. Avec l’ouverture, l’huile de pépins de pamplemousse, l’huile essentielle de citron, la menthe et la craie. En étant patient, le chocolat blanc et le bois sec font leur apparition. En dépit de toutes ces petites gourmandises, la précision est fuyante. C’est fort regrettable, surtout que le potentiel est évident. L’eau apporte un peu de paraffine et un peu d’épices indistinctes (poivre blanc et bois d’inde ?).

Bouche : on a une texture très riche, faite principalement de miel. Même constat qu’au nez avec ces agrumes (sorbet citron, kumquat), ce lait concentré sucré venant avec de l’ananas, du sablé breton, du chocolat au lait, du kaki et une pointe de menthe. Arrivant en rangs serrés, ces saveurs ne donnent pas le change en termes de précision. Ce flou aromatique est problématique mais ne nous empêche pas profiter de cette douceur beurrée et fruitée qui domine les débats. Intéressant mais frustrant dans son expression. L’eau fait ressortir le miel et le beurré accompagnés d’agrumes (pamplemousse, citron).

Finale : c’est plutôt court, avec ce lait concentré sucré, ce biscuit beurré mais aussi la gentiane et le menthol. L’arrière-bouche retrouve le miel, le boisé et le citron. L’eau permet de gagner de la puissance et de la persistance avec les mêmes notes qu’en bouche (herbe coupée, pamplemousse).

Music Pairing : Foo Fighters – The sky is a neighborhood