Les Clynelish ont toujours un certain succès auprès des amalteurs. On repart ici sur le « millésime » 1997 avec cette combinaison de deux fûts sélectionnés par Signatory Vintage…
Nez : les notes cireuses sont de sortie avec la sensation d’avoir une bougie en train de fondre. Cette richesse est associée à des fruits (beaucoup de yuzu, un peu d’ananas) avec une composante maltée. L’aération permet de trouver des notes de céréales caramélisées (Smacks) mais aussi des épices boisées et de la pierre froide. Un peu d’abricot, de la crème aux œufs à la coco et des fleurs blanches complètent ce nez qui arrive rapidement à son état d’équilibre. Les 46% font preuve d’une belle vivacité. Vers une bonne surprise ? C’est clairement prometteur en tout cas.
Bouche : la texture est soyeuse avec une approche moins fruitée. La cire est beaucoup plus légère et est à cheval sur le miel. Cela sert en tout cas à avoir une belle sensation en bouche. En entrée, on découvre du malt et du chocolat au lait tandis que le yuzu, l’ananas, la pêche blanche et (surtout) les épices boisées enrichissent le profil. Une bouche généreuse qui permet de bien sentir chacun des arômes. On aurait préféré rester plus massivement sur le fruit mais on est face à un joli dram assurément. L’ajout d’une pointe d’eau permet d’avoir une texture incroyablement moelleuse mais cela annihile la précision du palais.
Finale : on a une bonne finale et une jolie persistance avec, cependant, un petit retour d’alcool. On finit sur une sensation plus épicée mais avec de la papaye séchée (apéritif) associée à de la pierre froide. L’arrière-bouche est vraiment minimaliste avec les épices boisées et les fruits secs. Peut-être pas la terminaison la plus sexy du monde du whisky.
Leave a Reply