Après la version plus jeune de chez Bristol, voici le tour de celle de la Compagnie des Indes. Il s’agit d’un fût unique, un de ceux qui ont vu le jour sous l’égide de l’embouteilleur. On se situe ici à 45%.
Nez : de manière fort étonnante, on pense assez rapidement à un cidre brut (on pourrait presque sentir les bulles nous faire frémir les narines). Au delà de cette première impression, son caractère revêt un aspect dessert : baba, crème pâtissière, pâte d’amande… Avec l’ouverture du yuzu, de la banane, de l’herbe coupée, de la menthe et des épices (poivre) font leur apparition. Le contrat qualitatif est rempli avec un nez qui va droit au but. L’ouverture amoindrit l’impact de la pomme tout en conservant cette petite spécificité fermière.
Bouche : la texture est très fluide avec d’emblée de la crème fermière suivi du cidre qui apporte sa patte acide. Le profil se poursuit avec l’ajout du chocolat au lait, de la canne, des fleurs blanches (œillet, camélia) et du bonbon au citron. On a toujours une note de poivre noir qui lui donne un bon coup de fouet en seconde partie de bouche. C’est percutant et cohérent. Un alcool vraiment très plaisant !
Finale : la longueur est bonne bien aidée par le poivre noir. La pomme, la menthe, les fleurs blanches et le yuzu sont toujours au rendez-vous mais le tout devient plus minimaliste. L’arrière-bouche est sur le bonbon au citron et le poivre avec toujours une petite touche fermière.
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