Chers amalteurs, chez Whiskyandco.net nous essayons de décrire au mieux les whiskys que nous dégustons pour vous. Dans cette optique, nous leur attribuons des notes qui peuvent parfois laisser dubitatif. C’est pourquoi nous avons décidé d’expliquer, dans les grandes lignes, notre système d’évaluation, pour que vos visites soient les plus riches possibles. En outre, sachez que cette méthodologie est dérivée du système le plus couramment admis…
L’échelle de notes
0-25
Cela ne m’est jamais arrivé de noter des whiskys aussi bas. Cela correspond à des spiritueux qui ne devraient pas exister, qui font honte au bon goût, à l’artisanat, à son pays d’origine… Bref ce sont des aberrations de les voir en vente libre, voire en dégustation gratuite.
26-50
Ils ne devraient pas être en vente non plus mais il se passe vaguement (très vaguement) quelque chose. Un goût ressort à un moment donné, il n’y a pas que de l’alcool brûlant… A éviter dans tous les cas.
51-60
On entre dans le domaine des whiskys bardés de défauts ou exempts de qualité. On a souvent de la peine à les boire. Ils ont bien quelques parfums mais ils ne parviennent pas à faire oublier les négligences qui les entourent. On se dit que c’est un très mauvais dram.
61-70
Un des goûts est vraiment désagréable, un déséquilibre global…. Il s’agit de whiskys sans attrait à l’achat, qui souffrent d’un gros handicap, victimes d’une bévue de fabrication. On se dit que c’est un dram plutôt mauvais en somme.
71-75
Ce sont souvent des whiskys qui ont une certaine structure mais qui ont vraiment peu de qualités ou un défaut qui les rend fort vulnérables. On se dit que c’est sans intérêt.
75-79
Ce sont des whiskys qui ne sont pas mauvais mais qui ne peuvent pas non plus être conseillés. On retrouve souvent dans cette catégorie des drams pauvres sur le plan aromatique ou encore des whiskys qui ont à la fois des qualités et des défauts rédhibitoires. On se dit « c’est dommage, cela manque cruellement de… » ou « c’est bête, il y a beaucoup trop de… »
80-83
Des whiskys que l’on peut recommander à l’achat s’ils se trouvent à des petits prix. Ils sont moyens, pas désagréables mais que on ne les conseillerait pas pour se faire vraiment plaisir. On se dit que ce sont des whiskys qui ne sont pas mauvais.
84-86
Ils peuvent être trop simples ou tout simplement leur manque t-il une qualité importante. Dans tous les cas, ils sont agréables et recommandables. Attention, cependant, l’achat sera réservé à un prix plutôt doux. On se dit que ce sont des bons whiskys.
87-88
Ils ont des qualités notables, quelque chose qui les met au-dessus de la plèbe maltée, bien que des défauts puissent subsister. Des drams de qualité donc qui peuvent mériter un tarif légèrement plus élevé. On se dit que ce sont de très bons whiskys.
89-90
Ici, on atteint le niveau supérieur. Ce sont des whiskys qui ont très peu de défauts et qui ont surtout de belles qualités à faire valoir. A moins d’être absolument sans défaut, ils possèdent souvent un profil complexe. Il s’agit de drams qui méritent que l’on passe un cap dans sa dépense maltée. On se dit que c’est vraiment très bon.
91-92
Les écarts entre chaque point se font plus importants. Globalement, on est ici face à des petites tueries qui ont un petit détail un peu gênant qui nous a fait tiquer lors de la dégustation. On peut clairement y mettre un bon prix, le plaisir sera là. On se dit que c’est sacrément bon.
93-94
Les écarts entre chaque point se font plus importants. On est ici face à un dram qui va nous marquer très longtemps, qui nous a fait connaître un frisson hédoniste. Ils se font en général rares et méritent que l’on y mettent bien plus financièrement. On se dit que c’est une vraie tuerie.
95 et plus
Ici, arrive le monde éthéré des méga-tueries, ces pépites qui ne peuvent que marquer votre palais et dont vous pourriez vous nourrir tous les jours. Ce sont des « Graal », des choses venues d’un autre monde. On se dit que….. Non, on ne dit rien car seul le silence peut être leur égal.
Précisions
Cette échelle n’est évidemment valable que dans une optique de dégustation. Il est tout à fait possible de se faire plaisir, par une chaude journée d’été, d’un dram léger, bon marché, rempli de glaçons…
D’autre part, nous avons volontairement omis de mettre une échelle de valeur. Cette échelle est propre à chacun et doit être établie en fonction de votre passion et de votre porte-monnaie.
De la même manière, vous avez probablement remarqué que nous ne précisions que rarement les prix de sortie. Ce choix s’explique par deux éléments :
- Tout d’abord, le whisky est un marché des plus fluctuants dont les prix sont fixés par le sacro-saint mécanisme du capitalisme : l’offre et la demande. Un whisky qui valait 70€, il y a quelques jours, peut valoir bien plus en cas de rupture de stock (surtout si le nombre de bouteilles est faible) ou si les grands pontes de la notation lui ont attribué une bonne côte…
- Ensuite, chez Whiskyandco.net, nous ne désirons pas promulguer l’achat au moindre coût à tout prix. Le métier de caviste doit perdurer pour conserver un environnement humanisé, pour promouvoir la connaissance des produits plutôt que celle des braderies à tour de bras. Dans cette optique, il serait aberrant de donner les prix de sites en ligne basés dans des pays payant moins de taxes. En effet, cela créerait forcément une tension évidente vis à vis des marchés nationaux.
J’espère que vous comprenez désormais notre point de vue. Si ce n’était pas le cas, n’hésitez pas à nous contacter !
A bientôt!
L’équipe Whiskyandco.net : Alex et Thomas !
4 Comments
L'Affreux Aigle
29 janvier 2015 at 16 h 51 minMoi je trouve bien au contraire que les prix de sortie
devraient toujours être indiqués et rester en affichés
ad vitam eternam ! C’est aussi ce que je reproche
à WhiskyBase qui n’indique que le prix actuel
ou le dernier prix pratiqué.
Ainsi, avec le prix de sortie qui resterait dans toutes les mémoires,
cela calmerait peut-être un peu les ardeurs de certains spéculateurs
et il y aurait sans doute moins de pigeons…
En tout cas, cela n’encouragerait pas la hausse.
Ça ne pourrait que calmer le jeux.
A+ !
Thomas
29 janvier 2015 at 17 h 50 minAlors oui L’affreux, je suis d’accord sur le principe. Après que mettrais-je dans une chronique d’un Glendronach 21yo Parliament (pour prendre un exemple sans spéculation) ? Cela varie quasiment du simple au double, selon le pays (et les taxes qui vont grimper) sans parler des pratiques commerciales divergentes.
Deuxième souci, les vieux embouteillages. Il est délicat de savoir quel était le prix original (même lorsque ce n’est pas très vieux). Si nous ne décrivions que des whiskys nouveaux-nés, cela pourrait s’envisager via une fourchette (voir problème ci-dessus) mais en l’état, c’est un peu compliqué, non ?
L'Affreux Aigle
2 février 2015 at 15 h 31 minA l’impossible nul n’est tenu mais autant faire autant que faire se peut…
La course aux bonnes notes | Whisky and Co
26 juin 2017 at 14 h 20 min[…] propos, je vous propose l’étude de 4 cas distincts, prenant en compte la note du site (échelle ici), l’appréciation du profil par le lecteur, le tarif (dépendant des finances de l’acheteur […]