Dewar’s vient de lancer une nouvelle déclinaison numérique de sa campagne publicitaire, « Live True Profiles », qui loue l’aide à son prochain. Ces vidéos montrent les bienfaiteurs narrant leur histoire et sirotant du Dewar’s. Une communication nécessaire pour un blend moderne mais un sens du prétexte assez pénible pour ceux qui ne font pas partie du cœur de cible…
La campagne publicitaire dénommée « Live True » a été lancée par la marque de blend Dewar’s. Elle consistait en une série d’affichages et un ensemble de vidéos publicitaires de 2013, « True Stories ». Pour 2014, Dewar’s surfe sur ses précédents essais.
Cette récente série de mini-vidéos anglophones de 2 à 2 mn 30 est une narration succincte de destins particuliers et est baptisée « Live True Profiles ».
Afin de mieux cerner leur propos, je vous propose d’aller jeter un œil à cette campagne:
Campagne Dewar’s
Publicité connectée et bon esprit
On y retrouve les histoires de personnalités qui tentent d’influencer de manière positive la vie des autres et du monde qui les entoure.
Dan Pilas, le directeur général de la marque a commenté ces publications : » A Dewar’s nous sommes fiers de notre héritage, de notre histoire et de notre engagement pour l’authenticité. Nous avons une histoire vraiment riche et nous voulons célébrer les expériences inspirantes d’ individus remarquables qui « Live True » dans leurs vies quotidiennes« .
Les heureux élus ne sont pas réellement les plus célèbres au monde.
Sous le feu des projecteurs, nous retrouvons Mark Bustos, un coiffeur, Hilary Knight, une joueuse de hockey pro, Sal Masekela, personnalité télévisuelle (commentateur sportif notamment), Jon Rose, surfeur pro et enfin Zio Ziegler un artiste.
Une forme contestable pour un fond compréhensible
Le format est toujours le même avec une commande de Dewar’s suivie d’un échange des plus naturels entre le barman et l’invité.
Bien qu’une bouffée d’humanité n’ait jamais tué quelqu’un, ces fameuses publicités aux effluves d’ éthique détournée sont souvent assez agaçantes.
Celle-ci ne fait pas exception avec une absence totale de lien. Un placement de produit en bonne et due forme comme on pourrait le voir dans un long-métrage par exemple.
Par ailleurs, cette envie d’héroïsme et d’aide à la communauté renvoie clairement au modèle américain, un des grands marchés clé.
Toutefois, la logique d’une communication par l’image brute est assez cohérente avec l’existence même du blend. Par essence, il aura du mal à concurrencer un single malt d’un point de vue gustatif.
De plus, visant à maximiser sa capacité de distribution en étant un produit accessible, le blend doit pouvoir séduire en allant chercher son auditoire le plus rapidement possible. La publicité répond donc à ce besoin dans la guerre acharnée à laquelle se livrent les grandes marques emblématiques.
On n’a probablement pas fini de pester contre ces boniments, qu’ils nous parlent d’éthique ou de luxe, d’aventure ou de confort, bref de tout sauf de whisky.
Leave a Reply