Edradour est un peu une mal aimée du monde du whisky. Depuis 2002, elle appartient pourtant à Andrew Symington (co-fondateur de Signatory Vintage) et c’est Iain Henderson, l’ancien boss de chez Laphroaig qui est responsable de la production. De nombreuses finitions ont depuis vu le jour, comme cette maturation en fût de Barolo, un vin piémontais…
Nez : on a tout de suite beaucoup de fruits secs (noix, noisette), de la pêche blanche. Ce n’est pas hyper-puissant mais il y a des vapeurs d’alcool qui gâche un peu la rondeur globale. C’est assez gras, beurré, avec de la pomme. L’ouverture apporte un peu de muscade. Les fruits secs se résorbent pour faire ressortir la pêche qui devient dessert (pêche melba) avec un peu de crème en texture odorante. On se retrouve avec peu de notes vineuses mais qui rappellent également des port finish. L’alcool est parti et la dilution le rend peu écœurant.
Bouche : la texture qui manque un peu d’ampleur. La bouche est segmentée en deux compartiments : Des notes de pêches et de chocolat en poudre se posent sur la langue tandis que les notes vineuses, poivrées viennent sur le dessus avec une petite dose d’alcool. Cette bi-couche donne un résultat étonnant en bouche mais finalement peu probant avec un alcool qui emplit le haut de la bouche.
Finale : pêche et vanilline, mais c’est bien court. L’arrière-bouche est sur l’aspect vineux, tomate séchée et un peu de vanilline.
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