Fin du triptyque El Dorado avec le cadet du groupe, le Versailles. Sa force juvénile nous amenera t-elle au niveau des tueries intersidérales du monde du rhum ? Réponse tout de suite..
Nez : noix, amandes, réglisse. Voilà le trio de choc de cette entame. Ils semblent indéboulonnables même si on retrouve du vernis, du bois, de l’orange et un peu de menthe. Le café prend son temps pour s’installer mais apporte un petit plus de torréfaction. Le bois très fumé devient alors bien présent avec un peu de chocolat en sus. Ce n’est pas la complexité qui est à l’œuvre mais l’ensemble reste plutôt sympathique. L’ouverture offre du thym, du romarin et quelques touches de pois. L’eau ne change pas le profil mais lui fait gagner de l’ampleur. Une dilution généreuse.
Bouche : c’est riche et assez bien balancé. La puissance et l’ampleur sont de mise avec des herbes aromatiques (thym et romarin fumés) bien plus vives. On retrouve les fruits secs (noix, amandes) avec de l’huile de lin qui vient tapisser la seconde partie de bouche. On a également de la mélasse, du café et du caramel. C’est une bouche qui ne fait pas, comme le nez, dans l’éventail de saveur et la technicité. C’est par contre bon et efficace dans son style. L’eau met en avant une texture fluide et un caractère frais plus notable. La mélasse et le goudron sont légèrement salés et teintés de citron et de café.
Finale : c’est long et persistant avec un profil complètement calqué sur la bouche. La mélasse ressort plus fortement sur l’arrière-bouche. L’eau permet d’apporter du citron, des herbes aromatiques fumées et du café.
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