Elijah Craig, père baptiste, pionnier du vieillissement du whiskey en fût de chêne neuf, avait été abordé par Chris, via un single barrel de 18 ans. Retour sur les bases, avec ce 12 ans emblématique, assemblage d’au moins 70 fûts …
Nez : Le boisé caractéristique est de sortie. Ce bois sec presque cassant qui s’associe à de l’encaustique, avant de basculer sur une patine céréalière (maïs, seigle), de la confiture de coco aux accents beurrés. Un aspect toasté (pain grillé) arrive progressivement avec du toffee, de la vanille et quelques fleurs (rose). Au final, on découvre quelques herbes coupées et un peu d’eucalyptus. Un nez sans génie mais qui semble plutôt bien accordé.
Bouche : une belle texture et une amplitude tout à fait honnête. On reprend le bois sous toutes ses formes, les fleurs (roses), des épices (poivre, cannelle) des approches céréalières, une pointe d’orange et des herbes amères qui apportent un regain de fraîcheur. Le tout demeure assez sucré ce qui a tendance à laisser le profil en suspens. Pas forcément désagréable mais brouillon.
Finale : elle est plutôt longue et apporte à la fois de la crème aux agrumes, de la vanille, du poivre, des herbes coupées et du bois. L’arrière-bouche plus restreinte conserve les agrumes et les herbes fraîches.
Music Pairing : Samantha Fish Band – Shake ‘Em On Down
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