Voici un vieux Glen Elgin, distillerie qui rentre notamment dans la composition du blend White Horse. C’est Jack Wiebers qui sortit cette version dans sa gamme « The Cross Hill ». Un whisky qui fait son âge…
Nez : On a des notes que l’on attendrait sur un fût de bourbon : Miel, crème dessert à la coco… On retrouve pourtant des fruits secs (financiers) ainsi que des fruits qui possèdent le côté piquant de leurs alcools (prunes, cerises). On a aussi quelques épices qui ne tirent pas sur le boisé (plutôt poivre gris) alors que des notes plus vertes (poireau, fenouil, thé vert) se montrent discrètement. Il y a un peu trop d’alcool ressenti mais cela reste très distrayant. Avec l’ouverture, on ressent plus les arômes de chêne avec une corpulence plus marquée. Le sel fait également son apparition mais seulement après une bonne quinzaine de minutes. L’eau apporte un peu de cire, de la noix et renforce les épices.
Bouche : on a une texture très riche (miellée) avec une belle présence en bouche. Le bois est plus en avant qu’au nez avec pas mal de cerises (tarte et alcool) tandis que la prune prend le relais. On a également des amandes vertes avec de la cannelle, du poivre et des bonbons Arlequin. Le thé conclut cette bouche avec des fruits blancs en tartes (légèrement vanillés). Cela demeure assez sucré mais avec une composante boisée assez proéminente. Une bouche agréable mais qui reste un peu « dure » par moment. L’eau a tendance à laisser le sucre en corrompant quelque peu le fruité, dommage.
Finale : moyenne. Elle est plus poivrée mais aussi crémeuse (beurre salé) avec une enveloppe un peu boisée. On a également de l’alcool de cerise qui revient pour couvrir l’arrière-bouche avec un duo bois-sel.
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