Chez Glen Elgin, on essaie décidément tous les âges proposés chez les indépendants. Du 12 ans de Douglas Laing au 30 ans de chez Jack Wiebers en passant par le 17 ans d’Orcines, on avait déjà un beau panel. Par esprit de complétion, testons cette version sortie il y a quelques années chez Daily Dram…
Nez : on sent quelque chose de délicat dès les premiers effluves. On a du chutney d’orange, du sucre glace accompagnés de miel et d’une pointe de cire. On a quelques notes de noix et un retour des agrumes (yuzu, mandarine, oranges) pour aller avec des notes de fleurs blanches, de jus de pommes et de thé vert. Le tout est également crémeux (légère note fermière). On pourrait lui reprocher un petit manque explosivité mais la finesse est bien au rendez-vous et la douceur du miel contrebalance le profil. Un whisky qui mérite de s’aérer un peu pour faire don de sa personnalité.
Bouche : on a une belle puissance et toujours un redoutable équilibre. C’est très cohérent avec le nez. On a en effet des agrumes (yuzu, oranges fraîches) mais toujours ce miel (de sapin) qui permet d’accueillir le jus de pommes, les fleurs blanches et l’herbe fraîche. La seconde partie de bouche donne lieu à plus d’épices (gingembre confit, poivre blanc) avec toujours une tendance herbacée assez notable. C’est pourtant frais et plutôt bien senti avec une jolie subtilité lors de la dégustation. L’entrée en matière était tout de même plus intéressante que la seconde partie qui devient moins fine.
Finale : c’est plus amer avec encore du gingembre, de l’herbe coupée et des notes boisées. L’arrière-bouche est plus âpre avec toujours un profil dans la lignée de la finale.
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