Les réserves de fûts de Duncan Taylor s’amenuisent et il faut donc profiter de l’occasion de goûter les sélections de l’embouteilleur. On revient ici en 2012 avec un Glen Elgin, une distillerie qui peut être charmeuse chez les indépendants…
Nez : c’est vraiment charmeur dès le départ. On a du miel (tirant sur la cire), du thé vert mais également des fruits partant de la compote de pommes pour atterrir sur un peu de papaye. L’agrume prend le relais mais avec de claires notes épicées (poivre de Timut). L’ouverture apporte du bois, une pointe chocolatée, caramélisée et quelques touches florales (magnolia). La stabilisation se fait autour d’un nez aérien, un peu faible mais plaisant.
Bouche : l’entrée en bouche est plutôt faible d’un point de vue aromatique. Tout semble dilué malgré une texture de belle facture. On retrouve certains éléments du nez comme le miel, la compote de pommes et une pointe d’agrume. La seconde partie de bouche alterne entre les notes d’infusions (eucalyptus, tilleul), les épices (cannelle, muscade) et l’orange amère.
Finale : elle est courte mais avec une belle persistance qui part des notes d’infusions, d’épices (poivre blanc en plus) et d’agrumes. Le tout devient plus végétal avec une amertume qui commence à être palpable.
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