Nous n’avions testé que de vieilles versions issues de la distillerie du Speyside. Retournons donc à l’embouteillage indépendant, avec cette version confidentielle (138 bouteilles) qui a connu une maturation en fût de bourbon. Toujours disponible pour 109€ …
Nez : il fait preuve d’une jolie jeunesse avec des fruits du verger (sirop de pommes, poires), de la vanille et de la pâte d’amandes. L’ouverture laisse entrevoir de l’ananas mais aussi des épices (muscade, curcuma, cannelle) avec un petit retour sur le chocolat au lait et le bois (tirant sur les coquilles de pistache salée). L’adjonction d’eau apport des amandes fumées et un aspect sucré patent mais moins violent. Un nez sans grande évolution, un peu bourrin dans l’ensemble.
Bouche : malgré l’alcool, la texture est très fluide et on retrouve cet aspect bien sucré du fruit (proche du sirop ou des fruits au sucre). Pommes et ananas viennent encore avec la vanille et la noisette. La seconde partie de bouche conserve cet aspect sirupeux tout en s’engageant dans une voie plus sèche où le bois et les épices (cannelle en tête, cardamome) se mêlent à un peu de cacao. Ce n’est pas mauvais même si la finesse n’est pas son point fort. Plutôt amusant en fait. L’eau le rend moins alcooleux et bien moins sec mais n’est pas plus causant. On pensait honnêtement qu’il y avait plus de potentiel. Le sucre est encore là avec les fruits et la vanille. C’est plutôt simple après le passage par la case dilution.
Finale : plutôt moyenne avec une persistance honnête. Il s’agit à nouveau d’un mix entre la sucrosité et l’aspect boisé-épicé. Encore une fois c’est plus amusant que réellement bon ou approfondi.
Leave a Reply