Bien qu’il soit toujours disponible (environ 70€), voici un embouteillage qui est déjà sorti il y a 3 ans. De but en blanc, on pourrait craindre un whisky peu convaincant. Et pourtant il s’agit un Glen Keith qui n’est pas exempt de qualités…
Nez : il se dégage une grande douceur. On perçoit des odeurs rappelant les gaufres au miel mais également des fruits à chair blanche (poire vanillée) ou encore de la pêche blanche et de la banane verte. Avec l’ouverture on peut tenir par moment des notes de pain perdu. On retrouve aussi des notes de sucre artificiel avec une forte progression du citron vert. Si on commençait par un nez charmeur, l’ouverture lui donne un caractère plus grossier, avec moins de douceur et surtout des arômes moins précis.
L’eau apporte énormément de fraîcheur (citron vert, menthe) et rétablit l’avancée de la poire, avec un peu de vanille et de caramel. On sent aussi du miel de fleurs. La dilution a un effet positif mais ce n’est pas suffisant pour nous faire oublier les notes plus ennuyeuses, comme cette poire sans grande âme.
Bouche : la puissance est bien là (l’alcool aussi) mais le profil a tout de même bien changé. Si on retrouve encore notre part de fruit (pêche), on reconnaît surtout du citron vert avec une note boisée légère ainsi que du menthol. L’eau rend la bouche plus vigoureuse avec la pêche, le caramel et le miel de fleurs. L’alcool devient mieux intégré même si ce n’est pas encore parfait.
La bouche est donc à l’image du nez, agréable mais en aucun cas marquante.
Finale : elle est plutôt longue avec du citron vert et de la pêche. L’eau harmonise cette finale avec du toujours une forte dominante « agrumes ». L’arrière-bouche renforce l’effacement des fruits plus sucrés.
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