Si on connaît bien les Glen Scotia du début des années 90, on n’est jamais à l’abri d’un couac. Cet embouteillage De Jack Wiebers pour les suisses de Whiskytime (Monnier) s’adonne aux joies du fût de bourbon. Go Campbeltown …
Nez : c’est tout de même un peu agressif. On a un mélange de fraîcheur (menthe), de crème légèrement aigre, de pierre froide et de poivre. Cette vivacité arrive avec des fruits secs (pistaches, amandes) et d’un peu de miel. L’ouverture nous emmène à la ferme alors que le bois vert prend un peu d’ampleur. L’eau donne du peps mais principalement par du bois, un peu de cuir et des épices. Quelques fruits jaunes arrivent à ce moment-là avec quelques herbes et une goutte de sauce marinière.
Bouche : c’est un peu alcooleux avec de la pêche, de l’ananas vert, des amandes, pas mal d’agrumes (citron, citron vert) tandis que le bois vert et les épices (poivre, girofle) viennent ensuite. On conserve la fraîcheur de la menthe lors de la dégustation. L’eau casse l’agressivité de l’alcool (pas totalement) mais le profil reste frais, épicé et vif. Le miel rejoint les rangs tandis que le bois se montre plus pugnace tout comme la fraîcheur qui devient assez explosive (menthe glaciale). C’est agréable mais pas réellement axé sur l’équilibre.
Finale : elle est longue avec une jolie persistance. La chaleur est encore bien mise en exergue. Les agrumes prennent les choses en main avec les épices (poivre, girofle), le chocolat au lait et le bois assez sec. L’eau apporte pistaches et ananas vert supplémentaires, toujours avec du bois.
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