Sorti dans la gamme des « Closed Distilleries », ce fût de bourbon est un whisky atypique. En effet, Glencraig est en réalité un Glenburgie distillé dans des Lomond stills. Créés dans les années 50 pour Hiram Walker, ces alambics ont vu leur col de cygne modifié afin d’apporter de la flexibilité lors de la distillation…
Nez : pour un whisky de 31 ans, il semble que la couleur soit très pâle. On est sur un profil assez doux et léger. On a de l’amande verte, des notes de canne plutôt surprenantes, du caramel, un cortège de végétaux tendres (des feuilles mortes, quelques notes de mousse, des fougères), du menthol mais aussi des prunes à Umeshu ou encore une sorte de glace aux cerises amaretto. C’est plutôt inhabituel mais il faut avouer que cela fonctionne très bien. Un nez sucré mais très frais.
Bouche : c’est riche et gras avec une pointe d’alcool tout de même. Le profil est assez fidèle au nez avec une part assez sucrée qui vient de cette glace aux cerises amaretto, de l’eau de vie d’abricot, du citron mais aussi des agrumes (oranges, pamplemousse), des baies (genévrier), du poivre et un peu de bois lors de la seconde partie de bouche. Toutefois on retrouve bien les notes végétales en fond ce qui a tendance à nous libérer de l’excès de sucre. Encore une fois, cela demeure très typé mais sans sombrer dans la bizarrerie imbuvable. Une bouche agréable mais pas forcément assez précise ou complexe pour nous ravir.
Finale : on a des notes de vodka au citron avec du pamplemousse et un peu de baies roses. L’arrière-bouche est sur le citron et les baies.
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