Parce qu’un Sherry Monster fait toujours du bien par où il passe, quoi de mieux qu’un Glendronach, orfèvre en la matière ? Au programme aujourd’hui, un malt de 16 ans d’âge vieilli en fût d’Oloroso et embouteillé en 2009 pour Versailles.
Nez : wow ! Un bon gros Sherry cask qui dépote comme il faut. Le premier contact avec la bête ne se fait pas dans la finesse, c’est le moins qu’on puisse dire. Notes marquées de chocolat noir, de pruneaux, de fruits secs légèrement torréfiés (noix, amandes). On y trouve également du pain d’épices et des cerises à l’eau-de-vie. En lui laissant le temps de respirer, on voit également arriver noix de coco, vanille, oranges et tabac. L’aspect un peu monolithique des premières minutes gagne en subtilité à mesure que ce whisky prend l’air. L’alcool ne pique pas spécialement le nez et se met plutôt au service des arômes. C’est vraiment très beau. L’ajout de quelques gouttes d’eau ne change pas fondamentalement son profil.
Bouche : légère acidité, que l’on n’attendait pas forcément, à l’attaque en bouche. Rien de pénalisant cependant, surtout lorsque ce Glendronach fait parler les chevaux qu’il a sous le capot. La puissance d’un chocolat noir à forte teneur en cacao et en amertume s’accompagne d’oranges, d’épices, de noix et d’un fond d’expresso. Je le trouve un petit peu plus agréable légèrement dilué. L’équilibre de l’ensemble, avec ou sans eau, est tout de même très bon. Le nez reste cependant un peu supérieur à la bouche selon moi, mais c’est la faire fine (la bouche).
Finale : très longue, sur le chocolat, le tabac, un peu de pain d’épices et des notes de cuir.
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