Toujours sous l’influence de fûts de sherry Pedro Ximenez et Oloroso, voici la dernière version du Glendronach Cask Strength (le batch 4 étant chroniqué ici). Un whisky sans âge et sans reproche ?
Nez : le nez est puissant mais les arômes ont du mal à prendre leur place. Il y a une sorte de jus d’herbe un peu amer qui accompagne du chocolat, des notes de Smacks ainsi qu’une portion réservée à la banane flambée au rhum. Il y a aussi des fleurs blanches qui lui donnent un caractère éthéré. Enfin, on retrouve des abricots secs, des figues, un peu de mandarine et des épices (girofle, cannelle, cardamome). Certes, on a un peu de variété autour des notes de sherry mais ce n’est clairement pas plus emballant que cela. Les arômes sont diffus et se mêlent avec difficulté. Heureusement, l’ouverture fournit de la fraîcheur (gingembre) ce qui aide un peu ce nez décousu (mais assez complexe). Avec de l’eau, ce sont le caramel et les fruits secs (dattes, figues) qui prennent plus de place. On commence aussi à sentir du bois et de la cannelle. Ce n’est pas réellement réjouissant.
Bouche : cela donne la même impression qu’au nez. De la puissance mais pas de véritable force aromatique. On retrouve du chocolat au lait, des oranges, des figues, des herbes et fleurs avec une prédilection pour l’herbe coupée et les œillets. La seconde partie de bouche retrouve une belle fraîcheur végétale (gingembre) sans que les parfums ne soient réellement déliés. C’est plus amer que prévu et un peu décevant pour le moment. L’eau l’aplanit étrangement avec toujours des saveurs qui ne sont pas dans l’attaque franche. On gagne un peu d’amande mais aussi du bois et du gingembre. C’est plus équilibré mais un peu ennuyeux.
Finale : on oscille entre la chaleur épicée (girofle, poivre) et l’évocation verte (gingembre) tandis que le bois arrive en fanfare. Le tout est placé avec un duo orange/chocolat. L’arrière-bouche est limitée aux dattes et au mélange d’épices et de bois.
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