Glenfarclas connaît un recul significatif quant à la qualité de ses embouteillages standards. Intéressons-nous donc à cet embouteillage pour le marché allemand produit à 9 000 bouteilles. Réduction et Oloroso seront au programme…
Nez : on a un sherry qui vient tout de suite embaumer l’espace. Des cerises très douces, des amandes effilées, des mirabelles puis des pommes compotées. Le fruité est en avant mais on a aussi du malt, du caramel et des épices (cannelle, poivre). On a encore des fleurs qui apparaissent (fleurs blanches). L’ouverture réduit l’impact fruité au profit de notes déshydratées moins plaisantes. En attendant plus longtemps, on a un mix entre du cuir et du métal chaud ainsi que de l’orange et du caramel. Bon, ce n’est clairement pas du premier remplissage et on a un effet délavé un peu gênant (dilution, manque de punch sherry). Heureusement, il y a des retours passagers mais incisifs des mirabelles et des cerises.
Bouche : la texture n’est pas exceptionnelle et il manque assurément d’ampleur. Les agrumes montrent la voie. On a de l’orange et du Perrier citron complétant un caramel (partiellement au lait) avec du cacao et des fruits (pommes, cerise). La seconde partie de bouche retrouve bien le citron, le poivre, les amandes et les pommes à la vanille. C’est tout de même un peu anarchique. La précision lui fait parfois défaut et on ne peut que le regretter.
Finale : moyenne avec une persistance très légère. On a de nouveau les agrumes et les pommes à la vanille avec un peu de caramel au lait et des épices (cannelle, poivre noir). L’arrière-bouche retrouve la cerise mais elle s’éteint trop vite.
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