Ian McLeod prit la direction de la distillerie en 2003 et il n’aura pas fallu longtemps pour voir apparaître ce 21 ans sur les étals de nos cavistes. Un exemple de sherry bien réduit ?
Nez : on a de la noisette caramélisée associée à des arômes d’huile de noisette. Il devient alors plus fruité avec de la pêche blanche à la crème pour un résultat pâtissier. C’est assez engageant et la précision est au rendez-vous. Il s’homogénéise ensuite autour des fruits secs, avec un renfort de marron glacé-vanille. C’est alors à la liqueur d’orange d’apparaître avec une fraîcheur de feuille d’oranger. Finalement, on a un peu de chocolat blanc. C’est agréable et frais mais il reste principalement braqué sur une partie réduite du spectre aromatique.
Bouche : cela manque un peu de texture et pourtant on sent une pointe d’alcool. On a de la peine à lui trouver beaucoup de personnalité. On retrouve les fruits secs (indistincts) et l’orange (majoritaire) en seconde partie de bouche. Ils se conjuguent avec un ressenti presque poussiéreux. L’alcool a l’avantage de bien porter les saveurs. C’est simple et efficace mais cela ne sort pas du lot. Agrumes, Fruits secs ? Une bouche un peu triste mais facilement buvable.
Finale : moyenne et plus amère. On retrouve de l’orange, du malt et des fruits secs. La persistance est réussie sur l’orange et les fruits secs uniquement (quelle surprise !!).
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