Ce vénérable Glenlivet est issu de la série des George & J.G. Smith’s . Si la réduction peut toujours inquiéter, on sait que le savoir-faire de Gordon & MacPhail en la matière n’est pas à négliger. Voyons donc ce que nous réserve ce Speysider tout droit sorti des 70’S…
Nez : on a une entame de nez assez complète : miel, crème aux oeufs, minéralité (eau gazeuse, type Vichy), chewing-gum à la chlorophylle (léger). On a alors une pointe de charbon à narghilé qui s’en mêle, ainsi qu’un fruité acide (groseille, cassis). C’est au tour des financiers, du malt, de la tarte amandine mais aussi de la cire. S’il arrive massivement,sans équivoque, il fait preuve d’une belle subtilité dans son déroulé d’arômes.
Il s’ouvre sur la génoise, du citron confit et du jus d’ananas. C’est vraiment un très beau nez avec l’acidité du fruit et la gourmandise de la pâtisserie. On finit sur les pommes à cidre, la menthe, la cébette, du caramel au lait pâtissier.
Bouche : on retrouve certains traceurs du nez : le charbon du narghilé s’allie à la cire pour commencer. On a une forte expression de ce caractère avant que la pomme acide, le malt, le boisé (un peu sec) et les fruits secs (amandes) soient de nouveau présent. La seconde partie de bouche est moins marquée. On a de l’umami, un retour miel-cire mais également des notes rafraîchissantes (menthe, minéralité).
Finale : c’est dommage que la finale, moyenne au demeurant, soit si abrupte dans sa chute. On est sur la fraîcheur précédemment décrite, la cire, le boisé sec, l’acidité du citron. L’arrière-bouche est en filigrane sur la pomme, la cébette, la minéralité et le boisé sec. Le charbon à narghilé revient ensuite.
Leave a Reply