Dans la série prémium des “Artist”, La Maison du Whisky sortait un Glenlivet en édition limitée à 231 bouteilles. Un pédigrée plutôt flatteur pour un vieux Speysider réussi ?
Nez : on a un mélange contrasté. On ressent l’amertume végétale de l’herbe coupée se mêler à des notes plus gourmandes comme la banane verte, les bonbons acidulés et le miel. C’est plutôt simple et efficace et la présence céréalière nous ramène sur un chemin bien balisé. En le laissant respirer, on a un peu de menthe poivrée, de la vanille et du bois. Il y a enfin l’apparition de notes de Werther’s, de pralin, de pois chiche et de fruits jaunes (pêche). L’aspect sucré se révèle avec l’aération cassant un peu l’impression herbacée initiale (associée du tilleul). Un nez peu bouleversant mais qui ne souffre pas de réels défauts.
Bouche : la texture est plutôt huileuse mais on retrouve peu de gourmandise. On a bien cette note sucrée et des notes de céréales torréfiées mais il n’y a que peu de rondeur. En effet, on part sur des notes très vertes allant du tilleul aux feuilles de menthe sèches. On passe alors sur du noyau de cerise, de la pêche (légère) et une bonne dose de bois, montrant une connotation sèche. Une bouche trop rêche et peu ample mais qui délivre quelques notes assez subtiles.
Finale : moyenne, elle finit sur une pointe de miel, le sucre, les feuilles de menthe peu parfumées et, malheureusement, pas mal de bois. L’astringence se fait sentir et on peine à sortir de ce ressenti.
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