Réalisée à partir d’une orge dénommée “Chocolate malt”, cet opus officiel sorti de l’imagination de Bill Lumsden est un assemblage de fûts de bourbon, de fûts neufs et de sherry oloroso. Une bouteille contrastée ?
Nez : on a l’impression d’avoir un beurre mâtiné d’agrumes (mandarine, clémentine). C’est alors que le bois (sec mais pas massif) débarque avec du chocolat noir, du café,de la tarte aux pécans et un petit afflux floral (oeillet, rose, violette). On perçoit également des épices qui viennent peu à peu sur le devant de la scène : cannelle, girofle, muscade. Probablement du fait de la réduction, rien ne semble réellement puissant ou contraignant. L’ouverture apporte des fruits noirs (mûres, cassis) et quelques fruis secs (dattes, abricots). C’est agréable, doux et équilibré.
Bouche : la texture manque de générosité mais on a suffisamment d’arômes à se mettre sous la dent. On retrouve une entrée assez contastée entre les épices (cannelle, girofle, poivre noir), les fleurs, le bois, les agrumes (mandarine, orange) et les noix (pécan et classique) en tarte. La seconde partie de bouche conserve ses aspirations épicées avec des fruits noirs (mûres, cassis), des céréales et du chocolat noir. C’est bon et assez varié, notamment de par ses notes de fruits noirs qui viennent donner un peu de surprises. On aurait aimé avoir plus de mâche pour profiter de la gourmandise avec plus de facilité mais c’est bon en l’état.
Finale : elle est moyenne et assez douce. On a des fleurs, du chocolat et des céréales. L’arrière-bouche retrouve les fruits noirs, les épices et le chocolat noir.
Leave a Reply