Après un Cragganmore efficient, nous passons chez Glentauchers toujours chez The Whisky Warehouse n°8. On espère évidemment retrouver des sensations authentiques et, tout simplement, la distillerie à son faîte…
Nez : s’il y a une pointe de fruits (raisins blancs), on retrouve un mélange passager. On débute par de la pâte d’amande, du tabac blond, une bonne dose de menthol et quelques épices (muscade, poivre gris). Le caractère végétale arrive tranquillement avec des notes herbacées voire des notes de terre glaise. C’est un nez très fluide où les arômes s’enchaînent de manière assez logique. On a alors des bonbons au citron, du chocolat blanc et une nouvelle vague d’épices douces. Sans agressivité, on a un nez végétal qui s’oriente vers un sucré tangible. L’eau nous montre toute l’importance de ce citron bien sucré. Il devient clairement maître des lieux malgré une jolie sensation poivrée. C’est toujours efficace malgré une baisse drastique de la complexité.
Bouche : la douceur est encore de la partie avec du miel, du menthol et quelques herbes éparses. C’est alors le bonbon au citron, la terre et les épices (muscade) qui viennent sur le devant de la bouche. Celle-ci est pourvue d’une texture très douce et d’une belle amplitude. Les arômes explosent bien avec le peps du citron et des herbes fraîches (menthol, laurier, herbe amère). Ce n’est peut-être pas très finement amené mais il y a du corps et des arômes vifs. Il semble simplement qu’il manque une partie du profil, quelque chose qui tranche entre les herbes et la rondeur ambiante. Un petit manque d’épices peut-être. L’eau le détend bien et lui permet d’être plus équilibré. Ainsi, si le citron est toujours riche et sucré, il laisse s’épanouir les touches herbacées et le poivre gris. C’est sobre mais joliment gourmand.
Finale : on a poursuit sur une bonne finale qui continue sur une belle persistance. On retrouve les bonbons au citron, les herbes sauvages, le menthol et une note florale (eucalyptus, acacia) un peu noyée dans le flux. On a également du poivre gris (sensation chaude) qui vient donner du caractère à cette coda. L’eau ne change pas foncièrement la donne malgré une floraison plus distincte.
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