Dernière étape de notre petite passade Compagnie Des Indes. Pour se faire, nous allons sur le terrain de prédilection de Florent Beuchet, à savoir la Jamaïque. Petit détour par Hampden, dont on avait déjà décrypté le profil via le fût JH53…
Nez : 44% mais une belle puissance au premier nez. Les notes lourdes assez attendues sont bien présentes avec de la peinture fraîche qui se mêle à un peu de feutre Veleda ainsi que des notes de goudron. Il y a aussi une note salée (anchois) avec du radis noir. Il y a pourtant quelque chose d’assez rafraîchissant (menthol, génépi) tandis que le fruité se fait connaître : cerise et orange confite en tête de lice. Le nez fonctionne très bien car il laisse chacun de ses aspects se mettre en avant.
Bouche : la texture est grasse avec une jolie sensation en bouche. Toutefois celle-ci a tendance à se pâmer un peu avec l’avancée de dégustation. Les notes lourdes tirent plus sur les olives, le radis noir (avec un reste de goudron). On retrouve ces notes d’agrumes confits (oranges, citron) qui viennent avec une note d’encre d’imprimante et un peu de caramel. On ressent du radis noir (plus terreux), du menthol et de l’ananas (bien sucré). C’est une belle densité qui émanent de cette bouche équilibrée entre chimie et fruité. Un peu plus aiguisé, il aurait été encore supérieur.
Finale : moyenne, elle maintient bien son cap malgré un petit manque de persistance. C’est un peu plus citronné avec toujours cette note de radis noir, de sel et de peinture fraîche. L’arrière-bouche est plus caramélisée, sucrée et peut-être moins lisible, mais toujours mentholée. Cela demeure toutefois une fin bien agréable.
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